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« Ah ! maître, si vous aviez été ici !... » Nous ne saurions songer à Georges Bizet sans nous rappeler ce regret des sœurs de Lazare. S’il avait été ici, s’il y était encore, le maître de l’Arlésienne et de Carmen, la musique d’abord compterait trois ou quatre chefs-d’œuvre de plus. Et puis Bizet eût été un maître au vrai sens du mot ; il eût fait école et montré la route où nous devions marcher et que nous cherchons encore. Il nous aurait prouvé que cette route ne sort pas de France, qu’elle peut longer les frontières allemandes, mais ne doit jamais les franchir ; qu’on fait bien une excursion, un séjour même à l’étranger, mais qu’on finit toujours par rentrer chez soi, et que l’artiste, s’il doit être de son temps, doit être aussi de son pays. Bizet a été de l’un et de l’autre… Bizet a trouvé dans l’atmosphère artistique de notre temps une grande idée et un grand nom : la vérité. L’effort principal et parfois excessif de notre littérature et de notre art tend à faire du vrai la condition essentielle et l’unique loi du beau. La musique, comme la prose, a ses réalistes, et ce gigantesque remueur de notes et de mots qui fut Wagner, n’a ébranlé le monde musical, n’a rêvé de le détruire et de le reconstituer qu’au nom de la vérité. Au nom de la vérité, il a rejeté l’opéra de presque tous ses prédécesseurs et de tous ses contemporains, même les plus glorieux ; au nom de la vérité.