Théorie sociopolitique du sous-développement socio-économique
Tome II
La gestion des ressources humaines, notamment le pouvoir de nomination, est un domaine tellement important et tellement économique qu'il est dangereux et fondamentalement anti-économique de la laisser aux seuls décideurs politiques, surtout dans les États antidémocratiques et de non-droit.
Tout développement débute par une poussée d'intelligence et le cadre de respect des droits humains et des libertés est indispensable à la stimulation et à l'éclosion des forces créatrices des citoyens pour partager et confronter leurs idées. Par la réflexion, l'homme est le premier facteur de production de développement : son intelligence lui permet de mettre en perspective, de capitaliser et d'optimiser les autres facteurs de production.
L'ouvrage démontre les mécanismes et les techniques de manipulation par lesquels les pouvoirs politiques des PVD empêchent l'intelligentsia et les autres forces vives de devenir des intellectuels, artisans du développement.
L'élaboration d'une typologie des contributions ou compétences des citoyens au développement, basée sur l'échelle d'impact social des apports face au sous-développement, est un outil rationnel d'aide à la décision qui dynamise les performances, optimise les rendements socio-économiques et scelle la réconciliation entre, d'une part, le pouvoir/l'acte politique de nomination et, d'autre part, le pouvoir du savoir, de la connaissance productrice des richesses dans la perspective du développement, même en l'absence de démocratie.