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La mémoire collective a retenu les noms des grands premiers rôles du théâtre révolutionnaire, ceux de Marat, Danton, Robespierre, et de quelques autres. Elle ignore Hérault de Séchelles, et c’est dommage, car sa destinée fut des plus singulières. Dernier du nom d’une longue et aristocratique lignée de fidèles serviteurs de la couronne, il est, à dix-huit ans, avocat du roi au Châtelet, à vingt-cinq ans, par la grâce de Marie-Antoinette, avocat général du Parlement de Paris. Il est riche, il est beau, les femmes n’ont rien à lui refuser. Son charme, son intelligence lui ouvrent les portes des salons parisiens, il fréquente les sommités de son temps et voue un culte à Rousseau. Dans les dernières années de l’ancien régime, il est l’un des princes de la vie parisienne. Puis soudain, contre toute attente, ayant pris fait et cause pour les idées nouvelles, avec une fougue d’autant plus virulente qu’il veut absolument gommer ses origines encombrantes, on le retrouve président de la Convention nationale, membre du redoutable Comité de salut public aux côtés de Robespierre, Saint-Just, Couthon, bref l’un des hommes les plus puissants de France. Il rédige la constitution de l’an II, prend en charge la diplomatie, est envoyé en mission dans les départements. Il est un des « grands » du régime et l’on sait par son abondante correspondance que sa popularité à Paris est extrême. Mais à trop vouloir mettre en pratique la « Théorie de l’Ambition » dont il est l’auteur, Hérault de Séchelles succombe à son tour victime de la Terreur, suspecté de complot contre la République par les hommes au pouvoir, ses collègues de la Convention et du Comité de salut public, Robespierre et Saint-Just en particulier, qui n’acceptèrent jamais à leur côté ce grand seigneur renégat, aux mœurs dissolues, qui prétendait les dépasser en patriotisme et en zèle révolutionnaire. Un ambitieux cynique ? Un exalté ? Un traître ? Une victime ? Qu’on en juge à la lecture de cette troublante histoire écrite à la mémoire de l’une des figures les plus étranges et les plus ambiguës de l’époque.