Le village de Jacou
- 5 000 habitants aujourd'hui
- est resté
pendant des siècles
une minuscule communauté
de moins de
cent âmes. La proximité
de Montpellier lui
a pourtant valu un
passé prestigieux. Ce
fut d'abord le choix de
grands magistrats, les
Bocaud, d'y édifier leur château, de créer un vaste domaine agricole
et enfin, dès le début du XVIIIe siècle, de doter Jacou d'un ensemble
- jardin, parc, nymphée - préfigurant ce qu'on appellerait
cinquante ans plus tard les «folies».
Au milieu du XIXe siècle, David-Jules Pagézy, futur maire de
Montpellier, vint s'installer au domaine de Viviers. C'est là que furent
menées les expérimentations qui devaient aboutir à la rénovation
du vignoble languedocien après l'invasion du phylloxera.
La richesse des archives communales a permis à l'auteur - qui
les connaît mieux que quiconque -, de dresser avec précision cette
fresque qui renvoie aux soubresauts de l'histoire régionale aussi
bien que nationale.
Un ouvrage ponctué de nombreux documents et d'un cahier
hors-texte rassemblant photos et illustrations en couleurs.