Qu'est-ce que le politique ?, interroge Jacques Rancière
au fil de ses ouvrages. À la fin des années 1970,
il anime le collectif et la revue les Révoltes logiques,
qui envisagent les représentations du social. Plus tard,
ce sont les liens entre politique, esthétique, cinéma et
littérature qui sont explorés. Le premier entretien donné
à artpress a lieu en 2000. Jacques Rancière vient de
publier le Partage du sensible. Esthétique et politique,
ouvrage qui se situe au-delà des débats d'alors
sur la crise de l'art, la fin des idéologies, et qui étudie
les nouvelles formes de visibilité de l'art. À cet égard
est emblématique le travail de Dominique Gonzalez-Foerster,
avec qui il dialogue dans le 2e entretien,
car non réductible à un système globalisant et figé.
Avec W. J. T. Mitchell, la discussion porte sur une
critique philosophique de la théorie des images.