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Pienso que escribir poesía quizá sea una derrota necesaria. Pienso en la palabra derrota y me abrazo a ella como el náufrago se abraza a la última ola. Pienso en la palabra naufragio. Escribo la palabra naufragio y veo las calles de esta ciudad, los coches, los trenes, las farolas, los alimentos llegando de no se sabe dónde, la gente que viene y va, como las olas, el movimiento confuso las cosas y los seres: tal vez los restos de un viaje transoceánico que nunca supimos a dónde conducía y que ha llegado hasta aquí, hasta la palabra naufragio, hasta la palabra derrota. Escribo la palabra derrota y pienso en la palabra sentido: en el sentido de abrazarse a la última ola, de abrazarse al rescoldo, a la memoria que tartamudea en el centro de cada palabra, a la ceniza desde la que la memoria arde en los ojos, al hueco oceánico y ceniciento por el que se desploman las palabras y que siento como la única juntura posible. Ver, mirar, hablar. El horizonte, el tiempo, la historia. El corazón que trabaja, envejece y no comprende. El alma que comprende, o lo intenta, que se abisma, se aturde, se ilumina, y como nadie sabe si existe dice su palabra con la cautela y la precaución del fantasma. Las palabras, su rescoldo, su ceniza, su sonido, su música de sentido. Pienso en la poesía como en las palabras de un náufrago. Pienso en cada poema como en las últimas palabras de este naufragio, de esta derrota necesaria.