Dans le grenier d'une vieille maison du centre-ville à Lannion, mes yeux se portent sur une petite boîte en bois posée sur le manteau d'une ancienne cheminée, je l'ouvre...
Il y a là des petites enveloppes tassées, pas de timbres mais un tampon « secteur 167 » ou « Brest-gare », et quelques cartes postales adressées le plus souvent à Madame François Cozic, Place du Centre, Lannion, Côtes-du-Nord.
Ce sont les lettres de Louis Cozic à sa mère. Il est caporal au 52e Régiment d'infanterie Coloniale, disparu pendant la Grande Guerre en Champagne en 1915 à 21 ans. C'était le cousin germain de ma mère, Marie Trégoat.
Précieusement, je l'emporte...