Sébastien Moreau, 1526 : Ils se logèrent en un
village du pays de Labourd, autrement basque,
nommé Gataru, qui est à une demi-lieu près du dit
sainct-Jehan de Luz sur le rivage de la mer, beau
lieu, où s'éprennent volontiers les baleines.
Abel Jouan, 1564 : Et séjourna huit jours à Sainct-Jehan de Luz, pendant
lequel il prit plaisir à se faire promener à la mer dans des barques, et
à voir danser les filles à la mode du Basque, qui sont toutes tondues.
Abbé de Fontenai, 1763 : Saint jean de luz est la seconde ville du labours.
La petite rivière de Ninette sépare cette petite ville d'un gros
bourg qui s'appelle Siboure. L'embouchure de cette rivière est une rade
assez bonne, mais de difficile entrée.
Lettre à M. Picault, ingénieur du roi, 1768 : Le vieux quai de ciboure a
été complètement démantelé, et la paroisse, dans cette partie, se trouve
comme en plein mer.
Abbé d'Iharce de Bidassouet, 1825 : Saint-Jean-de-Luz n'est guère renommée
aujourd'hui ; mais elle n'a pas toujours été sans gloire.
Frédéric Soutras, 1858 : Cependant, depuis quelque temps, cette ville,
qui semblait se résigner à sa ruine, est sortie lentement de son apathie ;
elle a compris que la mer, qui avait été la cause de sa décadence, devait
être l'instrument de sa rénovation.
Anonyme, 1864 : Ces femmes sveltes et nerveuses, admirablement découplées,
la hanche saillante et mobile, le torse cambré, la jambe nue
et le jupon court ; ces filles du soleil, en qui brille parfois la beauté de
l'Orient, ce sont les mareyeuses de Saint-Jean-de-Luz [...] Voyez aussi
comme la corbeille est admirablement équilibrée sur la tête !
[...] Regardez vite, touriste, car ce tableau passera comme une vision !