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Mit 24 ging Momoko in die große Stadt, nach Tokyo, um die Zwänge der Provinz hinter sich zu lassen, um frei zu sein. Sie war sich für keine Arbeit zu schade, schuftete, passte sich an, gab sich, wie man es von ihr erwartete: folgsam, freundlich, auf Harmonie bedacht. Und schlug so unversehens den Weg ein, den die Gesellschaft ihr vorgab: Mann, Kinder, ein schönes Zuhause. Jetzt, mit 74, ihr Mann ist tot, die Kinder sind erwachsen und aus dem Haus, denkt Momoko nach. Über die Träume, die sie einst hatte. Über die Liebe. Über das Altern. Über Einsamkeit. Und nach fünfzig Jahren Leben mit der Hochsprache kommt mit Macht wieder, was die junge Momoko in Tokyo immer für ein Stigma hielt: ihr Dialekt. Ihre Heimat.'Jeder geht für sich allein' ist ein weises Buch. Berührend und urkomisch zugleich. Ein Buch darüber, was es heißt, Mensch zu sein. 2017, mit 63 Jahren, wurde die Autorin für dieses Buch, ihren Erstling, als älteste Preisträgerin je mit dem renommiertesten Literaturpreis Japans ausgezeichnet, dem Akutagawa-Preis.Deutsche Erstausgabe.