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Alfred Fabre-Luce écrit un Journal intime destiné à paraître après sa mort et qui, espère-t-il, “intéressera les lecteurs du XXIe siècle”. Il en publie aujourd’hui un extrait, qui concerne le premier semestre de 1981. On y voit l’auteur déjeunant en février à l’Élysée, rendant visite, fin mai, à l’ex-président Giscard, assistant entre-temps à la proclamation du résultat de l’élection présidentielle dans les salons d’une radio périphérique. (Une extraordinaire scène de comédie humaine). Mais il s’évade parfois dans un “monde enchanté”, avec une amie à qui il parle de miroirs, du Japon et de l’An Mil ou du poète Joë Bousquet. Il est à Paris, dans son bureau, réfléchissant sur l’avenir des ordinateurs, mais aussi, la même semaine, à Vienne, assistant à un office de nuit dans la cathédrale... Alfred Fabre-Luce admire la multiplicité. Antoine et Cléopâtre, qui se targuaient de mener “une vie inimitable”, l’intéressent, non par leur pouvoir et leur faste, mais parce qu’ils savaient s’en échapper en se déguisant pour mener d’autres vies. C’est un jeu dangereux, où l’on risque sa personnalité. “Le chef-d’œuvre est de laisser se développer en soi des tensions sans cesser de les contrôler.” Ce Journal 1981 nous montre un homme fidèle à cette directive, partagé entre l’actuel et l’inactuel, l’action et la contemplation. Des lecteurs très divers pourront y trouver leur pâture.