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« J’ai menti », écrira-t-il en 1894. Comment ? Dans ces pages inédites et intimes, Pierre de Nolhac, figure majeure de la conservation patrimoniale, personnalité de premier plan à la vie en bascule entre deux siècles, le XIXe finissant et le XXe naissant, nous livre un témoignage unique sur les prémices de la métamorphose de Versailles et ses coulisses, à hauteur d’homme : une plongée fascinante dans l’âme d’un des plus grands serviteurs du patrimoine français. À travers ses carnets, l’érudit mélancolique se révèle dans toute son ambivalence : tiraillé entre ses aspirations scientifiques et littéraires et l’obsession grandissante pour le château, qu’il entreprend de sauver de l’oubli. Derrière l’image du conservateur se dessine un homme tourmenté, soucieux de transmission et hanté par la fuite du temps. Nolhac dissèque avec une acuité remarquable les enjeux intellectuels et institutionnels : réseaux littéraires, ambitions académiques, tensions politiques et révolutions muséographiques. Au fil de la lecture, on assiste à la lente emprise de Versailles sur son esprit, jusqu’à faire de lui le premier historien du fonctionnement du palais et l’architecte de sa renaissance. Un document d’une rare richesse, où la rigueur historique se mêle aux fulgurances introspectives d’un écrivain scrupuleux, dans toute sa complexité, érudit, stratège, poète et homme de doutes. Historien, poète et conservateur, Pierre de Nolhac (1859-1936) fut l’un des grands artisans de la renaissance de Versailles. Directeur du musée du château de 1892 à 1920, il mena une ambitieuse politique de restauration et de réinterprétation historique du palais, contribuant à sa préservation et à son rayonnement international. Avant de consacrer sa vie à Versailles, il fut un spécialiste de la Renaissance italienne, notamment par ses travaux sur Pétrarque. Il publia de nombreuses monographies sur les Médicis et la cour des Valois, témoignant de son goût pour l’histoire intellectuelle et artistique de l’Europe. Élu à l’Académie française en 1922, Nolhac entreprit au cours de sa carrière une métamorphose du château de Versailles, à rebours du musée de Louis-Philippe du siècle précédent. L’institution doit encore aujourd’hui beaucoup à ce visionnaire.