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Zu den Kiefermäulern zählen nahezu alle heute lebenden Wirbeltiere, der Mensch reiht sich hier nahtlos ein. Deshalb untersucht Annette Hagemanns »Katalog« die ökologischen Beziehungen zwischen Mensch und Vogel, Mensch und Meerwesen. Aber auch die Künste des Homo sapiens, ein nicht minder kunstvoller Eiertanz ums eigene Sterbenmüssen. In Skizzen und prosaischen Gedichten wird erzählt von der strukturellen Präsenz der Möwen in Venedig, dem doppelt untergetauchten Ezra Pound, einem nahezu schwebenden Balkon, Wäscheleinen und Wespen, Heiligen und Nachbarn und den nicht abschüttelbaren Gesten der Vorfahren. ZwischenAlltagsabsurditäten und zuweilen auch Traumlogik findet sich in Hagemanns Gedichten, so der Kritiker Michael Braun, »das poetische Protokoll einer existenziellen Erschütterung« - und die umfassende Herausforderung des Daseins als Kiefermäuler.