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« Dix heures du matin. Un coin de ciel maussade, que découpent en tranches fines les lames bleues d’une persienne à demi relevée. Cela se passait à Paris, il y a un an à peine, au dixième étage d’un immeuble austère où je venais parler « navire » à un jeune professeur, qui, après avoir poliment écouté, me répliqua « prospective ». « Le mot était lancé, qui donnait un sens à dix années de retraite studieuse... ». Tel fut, pour Jean Marolleau, le début de l’aventure. Car c’est bien d’une aventure qu’il s’agit. La prospective, en effet, possède la particularité d’être devenue, en quelques années, une discipline à la mode, mais dont la nature, les méthodes, les buts, sont encore mal connus. Son domaine : déterminer la meilleure conception d’une ligne aérienne ou d’une flotte de pétroliers. Mais, au-delà... ? Et pourtant, c’est la vie de la Cité tout entière que la démarche prospective permettrait de remodeler. L’actualité quotidienne nous montre des dirigeants, hommes politiques ou économistes, désemparés devant des problèmes dont ils ne savent prendre la mesure : un « défi américain », autour duquel l’opinion a été exagérément sensibilisée, des idéologies qui s’affrontent en une gigantesque partie de poker, une société contestée dans ses fondements et son essence. Comment sortir de cette impasse ? Sinon en imaginant une dialectique nouvelle, la dialectique prospective. Cela suppose un véritable recyclage des responsables : qu’ils développent en eux un comportement dynamique, que le fardeau de l’âge, de l’acquis, du déterminisme, cèdent le pas au sens spatial et temporel des réalités politiques et économiques d’un monde en devenir. C’est le schéma de ces structures nouvelles qui est ici proposé : un schéma qui recherche l’équilibre entre les secteurs individuel et collectif, qui introduit l’esprit de jeu et de création, en contrepoids de la logique et de l’esprit de système. La Cité prospective, non le « Meilleur des Mondes », mais un monde meilleur, à la mesure de la dignité de l’homme et de son épanouissement.