Marseille, même à vol d'oiseau, est pourtant bien assez éloigné de la Haute-Marne. Certes ! mais fi donc de la géographie car si la sardine a bouché le port, à Marnaval et ses alentours, n'y a-t-il pas des carpes qui sautent sur la berge pour mieux se faire attraper, des lapins géants et... des oies mangeuses d'êtres humains ? J'en passe et des meilleures !
A travers ces anecdotes, ne cherchez pas la logique car tout un chacun sait bien que les histoires de bistrot, brodées au fil du temps, sont exemptes de toute logique cartésienne.
Si vous êtes sceptiques, alors n'attendez pas une minute de plus et venez retrouver autour d'une bonne chopine de rouge ces lascars narrant leurs histoires avec le plus grand sérieux : le Gusse et sa jambe de bois, le Pervenne et ses histoires de pêche, le Tatave... tous réunis au café du Louis Rigaut.
Certes, c'était le bon temps, comme disent les anciens, un temps ou on travaillait pour vivre et non pour s'enrichir, un temps où la franche camaraderie l'emportait sur la suspicion et la jalousie de son prochain.
Mais assez de bavardage, laissez-vous entraîner, avec la fine équipe quelque cinquante ans en arrière, dans ce coin de Haute-Marne, où malgré la rudesse du travail en fonderie, on savait encore rire, alors, au panier la logique et venez rire aussi avec tous les protagonistes de ces anecdotes plus amusantes les unes que les autres.
C. C.