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De parents russes, né à Berlin, arrivé très jeune en France, Boris Schreiber est le type même de la personne déplacée. Fuyant l’implacable guerre de trente ans que connaît l’Europe, il entre très vite en littérature et consacre sa vie à la recherche de l’œuvre qui donnera un sens au chaos. Ses deux premiers romans : Le Droit d’asile et Les Heures qui restent retiennent l’attention de la critique des années cinquante. Son troisième livre, La Rencontre des absents, reçoit le prix Combat. Quatre livres suivront, dont L’Évangile selon Van Horn et Les Souterrains du soleil ; puis c’est le grand silence… Boris Schreiber revient à la littérature avec « La descente au berceau ». Livre ambitieux qu’il a écrit pendant sept années, livre d’une vie. Livre de vie. Dans une première partie, Joël (c’est un nom d’emprunt, mais sommes-nous propriétaires de quoi que ce soit ?), dont la famille a été exterminée de par la défaite et de par sa défaite, rencontre à Vienne une sorte de devin qui lui promet d’inscrire son nom dans une nouvelle version de la Bible à laquelle il travaille. Joël se met en tête de mériter cet honneur : il ira en mission, comme on va en croisade. La deuxième partie retrace la jeunesse de Joël et ses amours. Il était doué pour une vie normale, aux dimensions simples, mais il a fui : la norme n’existe pas. Nous retrouvons Joël dans la troisième partie : en Amérique du Sud, où il poursuit des criminels de guerre, avec trente ans de retard. Quand il parvient à capter leur confiance, il ne peut plus les juger. Sa mission est devenue sans objet, comme son rêve de survivre dans le livre prophétique d’un vieillard, qui n’est peut-être qu’un charlatan. Rien n’est jamais accompli, hors la mort. Par son envergure, son ambiguïté, son ironie et sa tension, « La descente au berceau » s’imposera comme l’une des œuvres les plus originales qu’on puisse lire. Elle donnera à Boris Schreiber, jusqu’ici reconnu par une élite, une renommée à sa mesure. Il y a là un ton inimitable.