Jamais une élection présidentielle n'aura été aussi incertaine
que celle de mai 2012, tant le moindre projet électoral et le
moindre volontarisme politique courent le risque d'être
démentis, dès le lendemain, par l'entêtement des faits.
Les hommes politiques, de droite et de gauche, qui
persistent à se complaire dans le déni d'une nouvelle réalité,
sont considérés par l'opinion rebelle comme collectivement
responsables du déclin de la France.
Ivan Rioufol a annoncé depuis fort longtemps la révolution
conservatrice et la fin des idéologies.
L'année 2012 sera-t-elle l'an un d'une renaissance espérée ?
Ce sont bien les «oubliés de la République» qui se retrouvent
- de plus en plus nombreux - dans la lucidité de ses chroniques
hebdomadaires.
Un «Rioufol», c'est un classique... qui fait du bien.