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En un momento en el que el relato del conflicto se ha convertido en el conflicto por el relato, desde su deportación en Sao Tomé, Alfonso Etxegarai conversa con su sombra, el camarada Itzal, sobre el idealismo; los muertos; la honestidad revolucionaria; la estructura mili, la poli-mili y la mili-poli; la guerra sucia; el arrepentimiento y otros muchos temas en este libro directo y honesto. Nos relata con poética sinceridad su implicación en la Guerra del 58 sin tratar de convencer a nadie de su verdad y, más importante aún, sin falsearla, porque, como dice Joseba Sarrionandia en su prólogo: "no hay dos relatos sobre el conflicto, ni tres, sino muchos más. Tantos como sujetos dispuestos a examinar las condiciones de su existencia y buscar la posibilidad de cambiar las cosas". Y es que, como dice Alfonso, "nos van a quedar las palabras". No es de extrañar en este pueblo de bertsolaris que "salimos de la Guerra del 58, sí, un poco improvisando, pero seguimos aquí, haciendo, escribiendo y compartiendo una lucha que sigue, que seguirá porque tal actitud está en la magia de los pueblos que sueñan con su libertadö.