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La « drôle de guerre » avait pris fin le 10 mai à 5 h 35 et les hostilités ont cessé le 25 juin à 0 heure. Mais les 13, 14 et 15 mai l’ennemi avait déjà ouvert une telle brèche dans le dispositif allié qu’elle ne pouvait plus être aveuglée. Dès lors il ne pouvait s’agir d’arracher la victoire, mais de prolonger la lutte. Il n’y eut que des « parades dérisoires ». On en trouvera ici, pour la première fois, jour par jour, et armée par armée, le récit complet et objectif. Était-il interdit d’imaginer que les Ardennes pourraient être franchies par des divisions blindées, que le canal Albert n’arrêterait pas les Panzers, que la 9e armée n’arriverait pas à temps sur la Meuse et que les transports stratégiques seraient paralysés par des bombardements répétés ? La faute en incombe au Haut Commandement, dont l’auteur trace, de Gamelin à Vuillemin, et d’Huntziger à d’Astier de La Vigerie, un portrait sans concession. Hésitants à se décider, peu enclins à se rendre sur les lieux des combats, ils ont confié au téléphone et aux messages le soin de répondre aux péripéties d’un combat lointain. La dislocation de la 2e armée à Sedan n’est-elle pas révélatrice de l’optimisme irréfléchi de certains généraux, s’ajoutant à de lourdes erreurs tactiques ? La ville n’était pas défendue, moins par manque de crédits que pour ne pas gêner la population. L’artillerie et l’aviation ne sont pas intervenues par ignorance de la position exacte de l’ennemi. Et que penser de l’allié plein de réserves que fut l’Angleterre ? De l’étonnante conversation entre l’amiral français Abrial et le général anglais Alexander, qui s’efforçait de cacher les dispositions arrêtées depuis une semaine par les Anglais pour sortir du guêpier de Dunkerque ? Dès lors les folles rumeurs, les fautes et les plans chimériques s’accumulent : la stupéfiante conception d’un « réduit breton » défendue par de Gaulle lui-même, la bataille sur deux fronts imposée à l’armée des Alpes, les erreurs du général Laure qui entraînent la capture de la majeure partie de la 8e armée, l’abandon du matériel à l’ennemi faute de mesures prises à temps (ainsi le 20 juin près de Clermont-Ferrand les SS prennent 242 avions de chasse neufs qui attendaient leur hélice). Le 25 juin tout est consommé. La comparaison des pertes (120 000 pour la France contre 45 000 pour l’Allemagne) montre que des opérations offensives déclenchées avec une meilleure utilisation des moyens matériels peuvent être moins coûteuses que des batailles défensives. Elle condamne les hommes politiques et les généraux qui n’ont su ni prévoir ni ordonner.