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Normalisation ou standardisation de la littérature nationale, libération et déchaînement sans précédent de l’écriture : ces phénomènes ne sont, pour François Ricard, que des indices parmi bien d’autres de la métamorphose que connaît depuis les dernières décennies du XXe siècle la littérature. Cette métamorphose touche à la fois le statut de cette dernière, sa place dans l’enseignement, les fonctions qu’on lui attribue, les critères d’après lesquels on détermine la valeur des écrits qui s’en réclament, et jusqu’à l’idée que les écrivains se font de leur métier comme de leur rôle, sans parler du fonctionnement de l’édition et de la librairie. Les mots ont beau rester les mêmes (littérature, écrivain, oeuvre, lecture, etc.), les significations, elles, ont complètement changé.
Dans ce recueil d’essais, François Ricard part de ce simple constat : si la littérature a longtemps occupé une place souveraine dans le monde, cette souveraineté n’est plus et ne sera plus, et il ne sert à rien de le regretter. Mais, du même souffle, paradoxalement, il réaffirme l’importance plus grande que jamais de cette littérature, à laquelle il se dit attaché par toutes les fibres de son être. C’est ainsi qu’après nous avoir ouvert les portes de son atelier d’écrivain, il nous entraîne dans une suite de « lectures au grand air », qui le conduisent de Séféris à Kafka, de Michel Déon à Malaparte, de Philippe Muray à Gabrielle Roy, de Marek Bińczyk à Fleur Jaeggy et Yannis Kiourtsakis.
Car, pour Ricard, les œuvres littéraires ne sont pas un objet d’étude mais un art de vivre, une manière de préserver et d’approfondir en nous le petit espace d’humanité et de liberté qu’il nous reste : « Écrire ou lire après la littérature, je crois, c’est accepter de vivre comme un fantôme au milieu des fantômes. Et continuer de faire confiance à la littérature, malgré tout. »