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Comment expliquer qu'un otage qui a pu se soustraire de l'emprise de son ravisseur se retourne pour lui confier son avenir? C'est malheureusement notre sort, quarante ans après les indépendances. L'impasse à laquelle on a abouti avec des ajustements structurels sans fin nous invite à marquer un temps d'arrêt. Non point pour faire ou refaire le procès du colonisateur mais davantage pour nous regarder dans le miroir. Tout indique en effet que le colonisateur ou l'ancien colonisateur a parfaitement réussi ses objectifs puisqu'il avait pris soin de mieux nous « localiser », justement en nous faisant miroiter une amélioration sensible de notre misérable condition sous réserve qu'on adhère à son credo. Il paraît évident que l'intelligentsia africaine qui n'a pas pris soin de bien « localiser » l'autre, ne pouvait par conséquent, se localiser elle-même. Dès lors, comment se localiser et sortir du ghetto ? Mais avons-nous jamais pensé nos intérêts en échange de la place que nous occupons dans l'ambition globale de la France? Que représente pour nous le projet francophone qui, nous le savons désormais, permet à l'ancien pouvoir impérial de poursuivre ses rivalités avec le monde anglophone? Servirons-nous à autre chose que de la simple chair à canon ou de « harki du prestige de la France »? Y a-t-il malédiction en francophonie ? Les pays africains ne devraient-ils pas être libres de se connecter à tous les réseaux, à tous les points du monde, pourvu que leurs intérêts qu'ils seront seuls à définir, soient préservés ? A la limite, pourquoi hésiterions-nous à adopter une nouvelle langue de communication, une nouvelle forme de l'État, un nouveau système scolaire si nos intérêts l'exigent ? La fin du millénaire signifie bilans mais surtout pro/per/spective et enjeux divers. Comment sortir du ghetto francophone? Le débat est ouvert.