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« Faire l'inventaire au-dedans ». Dans l'inventaire des mots de Jean Dutrait, il y a d'abord l'exigence. Le mot droit, qui ne se courbe que pour laisser passer l'image vraie. Le mot frais, limé par l'usure de l'établi. Ou de la patience. Ses mots sont comptés. Toujours au bord de la rupture, impatients d'équilibre et de lumière. « L'aube ne trompe jamais », dit-il, à l'inverse de ceux qui font du mot un hypermarché hâtif, emballé sous vide.
Au bout de la phrase, il faut savoir attendre le réel. Il vient, de toute façon, comme une « pause après l'éclat ». Juste pour rappeler que le mot est une terre en attente, en vouloir de désir. Le cri viendra assez tôt, pour casser un ordre que l'on croyait établi, mesuré, définitif : « Il est temps, sans doute, de soulever nos forces en bâtisseurs, pour que s'entende le refus ».
Il y a tout à saisir sous l'écorce de ces pages : le sensible et la colère, la détresse et la force, le métal et la terre. Au-dedans des mots de Jean, rien de tranquille. Il y a longtemps que la suffisance est hors les murs. Nous reste, comme un chant libre ou une certitude de bonheur, « la barbarie de ses audaces mises à la portée de tous ». Michel Étiévent