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Venir au monde n'est pas toujours un cadeau. Y venir avec, plaquée sur la face, cette malformation, cette chose que l'on appelle une tache de vin, qui vous mange toute la moitié inférieure du visage, et qui ne pourra que grandir avec vous, est la certitude qu'il n'y aura jamais de cadeau. C'est un billet pour la solitude, pour l'enfance isolée, rejetée, pour le purgatoire des regards qui se détournent et l'enfer des vexations, des humiliations. Depuis la petite école jusqu'au monde de travail. Toujours. C'est la certitude que vous n'aurez jamais d'amour - sauf, comme dans toutes les histoires tristes, celui d'un chien. Mais les chiens meurent. Cette histoire, c'est celle de Christian Pieters, qui naquit à Bruxelles, un jour de 1960, enfant taché, marqué à vie. A l'âge de 30 ans, à bout de solitude, il décide de se faire opérer, de supprimer sa tache. De s'en amputer. C'est, dit-il aujourd'hui, le diable qui lui a soufflé cette idée. Le diable, en effet, puisqu'il ne fait qu'échanger un enfer contre un autre, celui de la "chirurgie réparatrice". Les premières opérations, ratées, bâclées, le transforment tout à fait en monstre (il lui faudra même porter un masque) et s'accompagnent de douleurs physiques effroyables. Il devra en subir treize avant de trouver ce que nous appelons un visage humain. C'est-à-dire pour cesser d'être lui-même. Car un autre drame commence alors. Pour se conformer aux normes qui sont les nôtres, Christian Pieters a perdu une partie de son identité, de son être. Sa tache, c'était lui. C'est alors le temps de la révolte. Révolte contre la dictature esthétique et contre les modes d'exclusion qu'elle met en place. Aujourd'hui, Christian Pieters a décidé de parler. De tenir le langage noir de l'espoir.