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Después de dos libros de relatos, Esperando al enemigo y La madurez de las nubes (Andanzas 282 y 358), acogidos con verdadero entusiasmo por la crítica, el narrador Gonzalo Calcedo nos entrega esta novela corta, en la que se adivinan los personajes y los ambientes de muchos de sus cuentos, pero tratados en una historia de sorprendente desarrollo narrativo, en la que el vacío transcurrir de las jornadas laborales se convierte en este caso en una metáfora kafkiana, que roza el absurdo, sobre la incapacidad de escapar de rutinas y formulismos. á Zacarías y su adjunto Telonius gastan sus días en una oficina comarcal de la Administración dedicada a auspiciar la instalación de industrias en la zona. Desde un tiempo indefinido, sus obligaciones van menguando y su trabajo se vuelve cada vez más extraño, pues la delegación, olvidada y abandonada a su suerte, se encuentra en proceso de desmantelamiento. Ellos son dos «supervivientes» laborales que pugnan por dar sentido a tareas que ya no lo tienen. Cualquier señal del fax, la amenaza de una temida inspección de servicio o la llegada de material no solicitado, provoca cierta sacudida, pero a Zacarías y Telonius ya nada parece poder redimirles de la desolación de lo cotidiano, ni de la insatisfacción por una vida plácida y sin complicaciones que enmascara un desasosegante vacío. Hasta que un día salta la alarma y reciben el aviso de la llegada de un nuevo funcionario.