
Cette petite chronique d'Anna Magdalena Bach, parue
anonymement en Angleterre et en Allemagne et traduite
dans presque toutes les langues, a obtenu partout un succès
considérable. Il faut l'attribuer à l'intérêt passionné que suscitent
la musique et l'oeuvre de Jean-Sébastien Bach et surtout au fait
que ce petit livre, si émouvant et si exact, s'inspire du plus bel
amour qui ait jamais été vécu.
Jean-Sébastien Bach avait épousé Anna Magdalena en 1721, un
an après la mort subite de sa première femme, dont il avait eu
sept enfants. Il était alors à Coethen et venait entre autres de
composer les Concertos brandebourgeois, la première partie du
Clavecin bien tempéré, les Suites pour violon et violoncelle seuls.
Anna Magdalena aura treize enfants, dont les sept premiers
mourront en bas âge. Peu après leur mariage, les Bach quitteront
Coethen pour Leipzig où Jean-Sébastien occupera les fonctions
de cantor de Saint-Thomas. Vie familiale et vie musicale seront
désormais intimement liées - et ce livre nous révèle, à la manière
d'un roman, le portrait inoubliable d'un «Bach en pantoufles».
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