Gabriel Chevallier, que l'on reconnaît sous les traits
de Jean Dartemont, raconte la guerre de 1914-1918
telle qu'il l'a vécue et subie, alors qu'il n'avait que
vingt ans. Le quotidien des soldats - les attaques
ennemies, les obus, les tranchées, la vermine -
et la Peur, terrible, insidieuse, «la peur qui décompose
mieux que la mort».
Parue en 1930, censurée neuf ans plus tard, cette
oeuvre, considérée aujourd'hui comme un classique,
brosse le portrait d'un héros meurtri, inoubliable.