Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Après Le Foutre de guerre, qui s’appliquait à explorer les aléas parfois pittoresques et bancals de la sexualité, et pour lequel a été créé depuis le terme «érotico-navrant», les Éditions Tabou persistent dans le déraisonnable et présentent La Philosophie dans le devoir, deuxième volet des souvenirs autobiographiques de Son Excellence Otto. Ni séquelle ni préquelle, cette nouvelle bordée d’élégantes cochonneries (aussi authentique que les précédentes) soumet un diptyque concernant la période 1928-1932, intercalaire aux précédentes aventures libidineuses de l’auteur. Nach Berlin! nous plonge dans la frénésie orgiaque de la capitale allemande qui, en ces hystériques années 20, est devenue la ville de la liesse et de la débauche, du trafic et du crime, le théâtre de tous les extrémismes politiques et culturels. Au cœur de cette nouvelle Babylone, hantée de désaxés en tout genre ne vivant que pour les plaisirs douteux qu’elle peut offrir, Otto, à la recherche de souvenirs touristiques d’un genre «particulier», va faire la rencontre fortuite d’une des personnalités les plus fascinantes et emblématiques de son temps. Une certaine Louise B. La Philosophie dans le devoir, qui donne son nom au présent opus, nous ramène en France, à l’hiver 1931. S.E. Otto règne en maître sur ses terres, sa garnison, sa table, ses grands crus et ses bonnes, dans une relative quiétude que va venir bousculer une chapelle d’illuminés errants, fruits croisés du mysticisme dévoyé et de la pathologie mentales. Victime consentante d’une prise en otage spirituelle, l’auteur goûtera aux joies perverses de la monarchie théocratique et de ses lendemains amers. Au terme d’une issue apocalyptique, il conclura sobrement que l’homme ne sera jamais qu’un homme, un animal d’une absolue imperfection qui peine, et peinera toujours, à se tenir sur ses deux jambes. Les lecteurs du Foutre de guerre vont retrouver, avec un subtil mélange de jubilation et de dégoût, les thèmes chers à l’auteur. Le dénigrement systématique du genre humain, sa fascination pour les outils du martyre, les trains blindés, la science champagne, les femmes toujours plus opulentes, ses penchants génésiques qui oscillent entre le comique et le révoltant. Peut-être s’attacheront-ils un peu plus à ce héros des temps perdus, ce va-t-en-guerre un peu brouillon, ce jouisseur patenté et un brin maladroit, qui n’aspire qu’à faire de l’exigence un devoir et de chaque jour qui passe une ode à la vie comme elle devrait être. Somptueuse.