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Ce livre développe et porte jusqu'à ses conséquences extrêmes une observation dont Jean Hamburger avait esquissé les grandes lignes dans un des chapitres de La puissance et la fragilité. Les progrès de la biologie et de la médecine, après ceux de la physique, permettent d'apercevoir les traquenards auxquels nous exposent notre sens commun, nos habitudes quotidiennes de raisonnement, notre logique ordinaire. Ils montrent que les vérités que découvre la science sont, par essence, celles d'un homme en prison dans les limites étroites de son cerveau. L'homme sait aujourd'hui qu'il ne saura jamais. Bien plus, des questions qui nous semblent aussi naturelles que quand et pourquoi le monde a-t-il commencé ? ne veulent peut-être rien dire : il est possible que le monde n'ait jamais commencé, dans le sens que nous donnons à ce mot pour les événements de notre vie de tous les jours. Il est possible que bien des questions de ce genre soient des questions impropres. La connaissance scientifique se trouve ainsi tout à fait inapte à répondre à nos besoins profonds de transcendance. Les seules recherches licites de vérités absolues portent sur notre vie intérieure, notre royaume personnel de pensée et d'émotion, nos élans personnels et créateurs. Dans ce domaine qui est le nôtre, les murs aveugles de nos exigences rationnelles n'existent plus, les limites frustrantes du savoir scientifique n'ont plus cours, rien n'interdit d'effacer l'angoisse des questions impropres et de laver la condition humaine de son absurdité fondamentale.