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Il est des héros qui meurent à l’aube, il en est aussi qui meurent d’ennui, dans la vie bien réglée et mesquine d’une petite ville de province. Jean-Marc Ferrière est à l’étroit dans la routine quotidienne ; il ne sait ou caser sa carrure entre le boulot, le café, les sorties du samedi soir qui n’arrivent à recouvrir le fracas des assauts qu’il vécut passionnément, avant, du temps où il était para. Car les crépitements des mitrailleuses, le tonnerre des tirs de mortier, l’odeur des champs de bataille le hante ; et ça le hante d’autant plus, que sa guerre, elle s’est terminée en queue de poisson, en eau de boudin. Il l’a pour ainsi dire perdue bêtement sans l’avoir jamais eue. Il se sent dépossédé, et de rêver avec nostalgie à des faits d’armes légendaires, dont il pourrait se glorifier, se prévaloir, où une bataille vaut son pesant de morts, de bravoure, et de terrain durement conquis. Aussi, quand la radio annonce au monde la guerre des 6 jours, voit-il là l’occasion inespérée de récupérer tous les rêves perdus, toutes les humiliations larvées et de s’équiper de toute sa rancœur, son ennui pour partir prêter main-forte à cette nation qui saura, pense-t-il, mener dans les règles de l’art ce qu’il estime être une vraie guerre... mais cette folle équipée le portera ailleurs qu’il ne le croyait.