
Cette traduction en français contemporain des
«Memoires» de Laurenç de Còriòlis a été établie
d'après le manuscrit original trouvé dans son cachot dans
la tour du Fort de Bouc.
Prisonnier dans cette tour sur ordre de Richelieu,
Còriòlis, alors Président du Parlement de Provence à Aix,
avait pris la tête de la révolte dite des «Cascavèus». Il y
souffrit pendant presque quatre ans et y mourut.
Avec l'amicale complicité d'un jeune matelot, natif
du petit port de Bouc, il put écrire, péniblement, une fidèle
relation de quelques évènements de l'époque. Outre la
raison de la révolte aixoise, le si fameux Edit des Elus, il
retrace son déroulement et émaille son récit de quelques
coutumes provençales (comme celle du procès de
Caramentrant) et même de quelques recettes culinaires.
Sans son témoignage nous n'aurions peut-être rien
su, ou si peu, sur l'arrestation du Prince Jean-Casimir de
Pologne et de son court séjour à la tour, ainsi que de son
«odyssée provençale» passant par Salon et Sisteron.
Par souci de conserver les tournures idiomatiques
du provençal du jeune marin - langue dans laquelle le
manuscrit est écrit - le traducteur les a volontairement
retranscrites en français régional qui était son parler
naturel, certains mots et expressions n'étant que peu ou
pas traduisibles en français académique.
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