Rio, 1966, sous la dictature. Paulo Goldberg
Simões, écrivain reconnu dans le milieu littéraire
carioca, divorcé, vit seul et évite tout engagement,
tant personnel que politique. Il se vante de n'avoir
«ni dettes ni amis, deux inconvénients fâcheux».
Le jour de ses quarante ans il reçoit la visite de
Silvio, qui tente de le convaincre de s'engager dans
la lutte armée. Bien sûr, il refuse avec véhémence.
Mais il peut difficilement imaginer que, dans
les heures qui vont suivre, un enchaînement
d'événements vont l'amener à s'impliquer au-delà
de sa volonté, et à revivre, en tant qu'individu, une
«traversée» autrefois accomplie par tout un peuple.