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Franz Overbeck fue el amigo más fiel y constante de Nietzsche. Quizás su único amigo. Desde los años centelleantes de la juventud en que ambos compartieron casa e infinitas búsquedas, hasta el momento en que, décadas después, el filósofo fue doblegado por la locura en las calles de Turín: allí fue a buscarlo Overbeck, a su vieja habitación de hotel, donde lo encontró agitando unos folios entre risas y bramidos salvajes, bailando y rodando por el suelo. En este libro, que relata algunos de los episodios más reveladores de la vida de Nietzsche, Overbeck no pretende ofrecer un análisis filosófico de su obra, sino mostrar a Nietzsche en tanto que hombre: un hombre en minúscula, un pensador colosal de vida insignificante, capaz de alojar, como todos los hombres, miedos y gestos vanos, o ser caprichoso, o verse incapaz de sobrevivir a una velada en compañía de mujeres bellas o atrevidas o ambas cosas a la vez.