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Entre le Maroc, dont Lahçen Dourghi, jeune instituteur né dans le Sud, pourrait être le symbole — et l'Européenne qui les a connus douze ans plus tôt -, l'échange avait été parfait malgré certains malentendus. Mais le Maroc, depuis l'époque du Mariage berbère, a changé. Au nom d'une modernisation hasardeuse, il glisse lentement vers le matérialisme occidental où sombrent cœurs et corps. Pendant un ultime voyage, celle que les Berbères appellent Lalla Zahra va faire une moisson d'images, se pencher sur Tazzarine, sur le plus pur de ce qui avait été construit dans des célébrations humbles et fastueuses (le visible et l'invisible demeurant l'un par l'autre exaltés) à propos du pain, du feu, du vent, de la vie, de la mort — et lire dans les yeux de Lahçen qu'il n'est plus temps, que le cours des choses emporte inexorablement ce qui avait existé. Restent l'incandescence d'une attente, un enrichissement très précieux. Subsistent à jamais les visages, les silhouettes hautes et parées, le blanc, le noir profilés sur le désert, et les mille détails des rôles et des dits saugrenus, savoureux, où chacun excelle, où Lalla Zahra a pleine part, et où revient une question inlassablement reprise, jamais tranchée, dérisoire, amusée, pathétique, fuyante comme la vie même : Lahçen est-il, oui ou non, marié ?