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Dans le Paris assiégé de 1870, bientôt confronté au soulèvement de la Commune, nul ne se préoccupe de la disparition du jeune Isidore Ducasse. Pourtant, ce mystérieux homme de lettres de vingt-quatre ans laisse derrière lui une formidable entreprise de démolition, dont le romantisme vieillissant et le Second Empire, au bord du désastre, ne seront pas les seules victimes. Ses Chants de Maldoror, édités l'année précédente sous le pseudonyme du comte de Lautréamont, n'épargnent en effet aucune autorité ni aucun dogme. Mais Maldoror n'est pas seulement un héros du Mal ; il est surtout un combattant de la liberté qui nous révèle les conséquences d'une double aliénation : tandis qu'une intériorisation des interdits moraux et religieux nous confisque nos désirs, l'empreinte d'un langage figé contrarie toute libre expression. Aussi notre siècle a-t-il célébré Lautréamont comme l'un des principaux phares de la poésie moderne, aux côtés de Rimbaud et de Mallarmé. Les surréalistes ont reconnu en lui l'initiateur de l'écriture automatique, Pierre Reverdy l'a salué comme le seul poète tragique français, le groupe de Tel quel a trouvé dans son œuvre les origines d'une science de l'écriture. Reste que cette diversité d'interprétations témoigne, d'abord, de l'impossibilité de réduire à une lecture unique des Chants qui, constamment, se jouent de leur lecteur et se défient des vérités acquises.