Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Dans les laboratoires de l’hôpital de Minamata, au Japon, une grosse et belle chatte qui porte autour du cou le médaillon n° 400 se met un jour à trembler de tous ses membres. Le poil hérissé, l’œil fou, elle étire nerveusement ses pattes et miaule à fendre l’âme. Elle s’agite, se crispe, saute comme un ressort, se précipite enfin contre un mur et se fracasse le crâne. En mourant, cet humble animal a révélé au monde le drame de Minamata et du même coup a vaincu un des plus puissants trusts du Japon industriel en l’obligeant à payer plus d’un milliard de yens de dédommagement aux parents des victimes de la pollution. L’histoire est simple : une usine de produits chimiques dans le sud du pays répand ses déchets mercuriels dans la mer. Le plancton végétal, puis animal les absorbe. Les poissons s’en nourrissent. Au moment où les pêcheurs consomment ces poissons pollués, ils contractent ce qui sera appelé « la maladie de Minamata itaï-itaï ». Ce drame qui incarne le premier cas classique de pollution de notre temps, Fernand Gigon le raconte sans effets littéraires, brutalement. Les faits explosent dans la conscience des hommes qui s’aperçoivent soudain que des milliers de petits Minamatas les entourent et menacent la santé de leurs enfants. Fernand Gigon a vécu sur les tatamis avec les victimes de cette terrible pollution. Il a vu les handicapés, leur a parlé, les a interviewés. Il a vu les mères porter sur leur dos de véritables squelettes humains et a entendu leurs confidences. Il a rendu visite aux savants qui ont lutté pendant dix ans pour définir l’étrange maladie de Minamata. Il a longuement interrogé les jeunes militants qui ont donné à ce problème sa solution politique et ses dimensions universelles. Son témoignage, de première main, est unique et total. Il retentit comme un cri d’alarme qu’il n’est pas possible d’ignorer.