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« Résister », aurait gravé Marie Durand dans la pierre de sa prison, en Aygues Mortes. Résister — les paysannes huguenotes ici ressuscitées ne firent pas autre chose, chacune à leur manière. Résister à la quotidienne misère dans les vallons perdus du Haut Vivarais où elles virent le jour, au pullulement des enfants, à la maladie, à la mort. Résister à l’Histoire incompréhensiblement meurtrière, à l’intrusion brutale ou insidieuse de la modernité, à la fracture, à la disparition de leur monde immobile. Résister enfin à l’exil, à la Ville, à l’hôpital... Elles le firent comme avant elles leurs ancêtres du Désert, dignement, fières qu’elles étaient de leur liberté de conscience, de la rigidité de leurs principes, de leur foi en la mansuétude du Tout-Puissant. D’elles l’auteur a cherché la trace, sur des terres à l’abandon où s’effacent même les ruines — trace dans la mémoire des parents, et en elle-même, pour que ne se perde pas tout à fait un univers déjà enseveli. Et par-delà les bribes entrelacées de la vie d’Émilie, de Mélanie ou de leurs filles nous découvrons de façon presque inattendue leur legs le plus intime : sinon sans doute leur stature, sinon leur Dieu, du moins une façon de regarder le monde, d’y faire face.