"Une femme croisée dans un aéroport et l'ombre d'une
tragédie logée au fond de ses yeux... Malgré moi, je la
suivis du regard, rien que pour savoir où elle allait,
comme si cela me donnerait le secret du chagrin qu'elle
emportait avec elle. Pristina... Sarajevo... Puis elle
s'est dirigée vers un long couloir vitré. Je n'ai pas pu
voir vers laquelle de ces deux villes elle se rendait. Je
ne le saurai jamais. Il me restait l'écho terrible dont
l'Histoire récente avait chargé ces deux noms.
Pristina... Sarajevo..."
Cécile Oumhani