A l'inverse d'autres villes italiennes, Florence,
type même de la cité «libre», fleuron des
arts et des lettres à la Renaissance, ne va pas
confier pendant deux siècles ses destinées à un
condottiere, mais à un clan de simples citoyens.
Longtemps obscurs, suffisamment habiles pour
survivre aux convulsions d'une cité en proie
aux pires désordres, les Médicis unissent leur
destinée à celle de la ville et la portent à la
quintessence de la culture dans tous les domaines.
Derrière une peinture violente et raffinée
de l'époque, l'auteur décrit l'ascension, la
grandeur et la faillite de cette famille de changeurs
devenus princes sans titre de Florence.