Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Le XXe siècle philosophique a été traversé, en Europe, par la querelle du sujet. On en connaît les grandes étapes : le tournant idéaliste de la phénoménologie et la réaffirmation d'une orientation cartésienne de toute la philosophie (Husserl) ; l'essai d'une radicalisation existentielle de l'idée du rapport à soi (Heidegger et Sartre) ; la démystification structuraliste qui fit du sujet une illusion d'optique ou un effet de langage ; le dépassement des philosophies classiques de la conscience dans un dialogisme (Habermas) ; les travaux de restauration herméneutique d'un sujet rendu frugal par l'accent porté sur sa finitude, son historicité, sa dette (Gadamer, Ricœur). La guerre est finie. Les adversaires du sujet lui font une place à la condition que, tirant les leçons de l'expérience humaine, il soit divisé, fragmenté, souvent opaque à lui-même, voire impotent. Les tenants du sujet en conviennent, à la condition que l'idée n'en soit pas tenue pour illusoire. Tous concluent que le sujet avait été conçu, à tort, comme doté de deux attributs auxquels il n'avait pas droit : la transparence et la souveraineté. Mais aussi que le sujet réformé peut et doit conserver sa place architectonique dans notre conception générale du monde et notre propre statut cosmologique. Telle est la grande illusion de la philosophie morale, politique ou de la cognition. Car il n'est pas certain qu'aujourd'hui la philosophie puisse dire ce qu'elle entend par sujet. Sauf à revenir à la conception élémentaire de sujet d'un agir soi-même.