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En France, on se prévaut d’appartenir à un « couple franco-allemand » qui serait la locomotive de l’Europe. On sous-entend ainsi que les deux pays sont à égalité au sein de l’Union européenne et qu’ils la conduisent main dans la main. Pourtant, cela n’a jamais été vrai ! Si l’Europe a d’abord été française, pendant les périodes gaulliste et post-gaulliste, elle est désormais allemande. La réunification, l’erreur historique qu’a représenté l’introduction de l’euro, les élargissements à l’Est après la chute du mur de Berlin, ont signé l’avènement d’une sorte de nouvel « Empire central » piloté depuis Berlin. La République fédérale l’a-t-elle voulu? Probablement pas, ou pas de manière si nette. L’Allemagne demeure un « hégémon réticent » et se fait même chaque jour plus « souverainiste ». Mais les structures de l’Union européenne telles qu’elles existent entraînent une consolidation paradoxale de son poids chaque fois qu’elle agit dans le sens de l'affirmation ou de la préservation de ses intérêts nationaux. Or, c’est ce qu’elle fait de manière systématique désormais, à l’exact inverse de la France, qui s’inscrit davantage dans une perspective post-nationale. Loin de former un couple avec l’Allemagne, notre pays est aujourd’hui à sa remorque. Une situation qui n’est pas pour déplaire aux élites complaisantes qui le gouvernent, et utilisent l’argument allemand pour faire régner en France un certain ordre.
Alors, quel avenir pour l’Europe, à l’heure où la France européiste d’Emmanuel Macron fait face au retour des nations, en Allemagne comme ailleurs? Un essai corrosif – et salutaire – sur l’amitié tourmentée des deux principaux partenaires de l’Union européenne.