« Le Proust des Caraïbes. »
Constantinio Augusto de Moreas, spécialiste de l'oeuvre du poète José Martí, a passé toute son existence à Cuba. Invité par une université espagnole, il décide à Madrid de ne pas se rendre à sa conférence, jette son passeport, ne conserve pour tout bagage que son exemplaire des Mémoires d'outre-tombe et sa brosse à dents, Il prend le train pour Barcelone. Commence alors une errance dans les rues de la ville, ses places, ses cimetières, à travers ses souvenirs aussi, qu'il voudrait fuir mais qui ne cessent de le rattraper.
Un geste, un tableau, une mélodie, un visage le ramènent vers Cuba - à la coupe de la canne à sucre, au travail forcé, à l'hôpital, au jeune danseur qui répète L'Oiseau de feu de Stravinsky et s'invente un passé pour oublier la maladie...
« Une vision très personnelle de La Havane qui doit beaucoup à José Lezama Lima (et à sa phénoménale mémoire), ainsi qu'à Alejo Carpentier dont il a appris l'art de raconter. »
Ricardo Baixeras, El Periódico.
« Inutile d'insister sur la puissance, parfois lyrique, d'Abilio Estévez : c'est un écrivain qui restera. »
Qué Leer.
À propos du Navigateur endormi : « Une tragédie portée par un rythme trépidant, un magnifique tableau de personnages qui reflète tout un pan de l'histoire de son pays. »
El Progreso.
« La littérature cubaine contemporaine tient en Abilio Estévez - dramaturge, poète et romancier - l'un de ses meilleurs écrivains d'envergure internationale. »
El Día de Córdoba.