En 1959, le prix Goncourt revenait au premier roman d'un inconnu, André Schwarz-Bart. L'histoire des Lévy, une lignée se perpétuant mystérieusement à travers les âges, jusqu'à la tragédie de la Shoah. « Un roman, écrivait Claude Mauriac à sa parution dans Le Figaro, mais où n'ont été inventés que les détails anecdotiques et pittoresques. Pour l'essentiel, tout est vrai, hélas, et ce que nous ressentons, c'est de l'angoisse et de la honte. » Nourri d'aventures et de récits bibliques, terrible parabole de l'histoire d'un peuple fidèle, au-delà des avanies du temps, à la promesse faite à Abraham, Le Dernier des Justes déploie un souffle qui est toujours sans équivalent dans la littérature française.