•  Retrait gratuit dans votre magasin Club
  •  7.000.000 titres dans notre catalogue
  •  Payer en toute sécurité
  •  Toujours un magasin près de chez vous     
  •  Retrait gratuit dans votre magasin Club
  •  7.000.000 titres dans notre catalogue
  •  Payer en toute sécurité
  •  Toujours un magasin près de chez vous

Le général Drouot

fils de boulanger ! Aide de camp de l'Empereur

Jean Tabeur
Livre broché | Français
34,00 €
+ 68 points
Livraison 1 à 4 semaines
Passer une commande en un clic
Payer en toute sécurité
Livraison en Belgique: 3,99 €
Livraison en magasin gratuite

Description


Collection du Bicentenaire de l'Epopée Impériale

Né à la fin du règne de Louis XV, le général Drouot meurt un an à peine avant le début de la seconde République. Quelle extraordinaire destinée pour ce fils de boulanger devenu aide de camp de Napoléon, gouverneur de l'île d'Elbe, aide-major général de l'armée à Waterloo ! Dans la gloire ou la défaite, Drouot conserve à l'Empereur une fidélité indéfectible.

Qu'on ne s'y trompe pas, Drouot serait resté inconnu des historiens si, après une quinzaine d'années au service de son arme, l'artillerie, il n'avait été remarqué par un autre artilleur, celui qui allait le surnommer « le Sage de la Grande Armée ». C'est à Wagram en effet, répondant aux ordres de Napoléon, qu'il se fait reconnaître par tous, amis ou ennemis, comme étant dans la lignée des grands officiers d'artillerie. Sur un front de quinze cents mètres, il entraîne une batterie de cent deux pièces à la manière d'une charge de cavalerie, foudroie les rangs autrichiens et ouvre une brèche aux cuirassiers de Nansouty, assurant ainsi le succès final. Sans être cité dans le Bulletin de la victoire, l'Empereur ne l'oubliera pas dans les jours qui vont suivre.

À la valeur militaire, il faut ajouter ses qualités d'intégrité et de fidélité dont il ne s'est jamais départi. Refusant de se laisser corrompre quand il était inspecteur des manufactures d'armes, droit et ferme lors de son procès à la seconde Restauration, il refuse les honneurs que lui offre ce nouveau régime, ainsi que ceux qu'il aurait pu obtenir en acceptant d'être le précepteur des Princes ; l'un était le fils de la reine Hortense, l'autre celui du duc d'Orléans !

Au crépuscule de sa vie, ne pouvant presque plus marcher, atteint de cécité totale, il repousse l'idée de vivre en reclus et consacre une partie de son temps à l'étude et aux travaux d'intérêt public. Les revenus qu'il reçoit des bienfaits de l'Empereur et de sa pension, il les partage avec les plus humbles, ne gardant pour lui que le nécessaire.

Quand en 1840, il apprend qu'une expédition part pour Sainte-Hélène afin d'y ramener les cendres de son bienfaiteur, ses yeux fermés à la lumière se mouillent de larmes, résumant par cette émotion la grande affection qu'il portait à Napoléon.

Spécifications

Parties prenantes

Auteur(s) :
Editeur:

Contenu

Nombre de pages :
323
Langue:
Français

Caractéristiques

EAN:
9782912259882
Date de parution :
09-12-04
Format:
Livre broché
Dimensions :
160 mm x 240 mm

Les avis