Description

À la parution du premier livre de François Debluë, Lieux communs (1979), le critique et lecteur exceptionnel qu'était Jean-Charles Potterat avait parlé de l'auteur comme d'« un montreur d'ombres ». Quelque quarante ans plus tard, après les livres de la nuit, de la patience, de la lumière, de la mort ou de l'enfance, le poète et prosateur, désormais consacré, nous propose ici, selon une formule qu'il a toujours affectionnée, des variations sur deux thèmes profondément liés : celui des reflets et des jeux de miroirs, d'une part, et celui des ombres.

En ouverture, on lira le texte inspiré du mythe d'Écho et de Narcisse, à la source d'une partition de René Falquet, créée au printemps 2023.

Mais quelle est cette flamme qui me brûle cette flamme aussi blanche que le feu le plus pur - quelle est cette ardeur pour cette fleur de beauté pour cet enfant dont garçons et filles s'éprennent mais que rien n'éblouit que sa propre beauté ?