Le Mandala de Sherlock Holmes ressuscite pour nous le grand détective et lève le voile sur un pan de sa vie auquel Conan Doyle, laissant sur leur faim tous les passionnés, n'a consacré que quelques lignes laconiques : l'intervalle séparant sa disparition présumée dans les chutes de Reichenbach de sa réapparition dans L'Aventure de la maison vide. Jamyang Norbu, holmésien distingué d'origine tibétaine, comble ce manque. Il a en effet découvert le journal du compagnon de voyage de Sherlock Holmes, confirmant la thèse selon laquelle ce dernier a effectivement voyagé en Inde et au Tibet où il a vécu moult péripéties, est venu en aide au dalaï-lama, et a trouvé un nouveau Watson en Hurree Chunder Mookerjee, espion et savant bengali, personnage créé à l'origine par Kipling et auteur présumé de ce récit.
Entraînant le lecteur dans un tourbillon de rebondissements et d'épreuves, le récit jongle avec brio entre références littéraires, histoire coloniale dans l'atmosphère de l'Inde du Raj et Tibet mystique, mélangeant fiction et réalité jusqu'à un dénouement évidemment inattendu.