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Marcel Aymé a tout dit sur le « Prière d’Insérer ». Mais il n’a pas prévu le cas d’un écrivain qui doit le rédiger à propos de l’ouvrage de sa propre femme, surtout quand celle-ci traite d’un cas auquel il est aussi directement intéresse. Dirai-je que LE MARIAGE VÉCU m’a appris beaucoup de choses ? Oui, car je me demandais depuis pas mal d’années ce que ma femme pensait de ce piquant problème qui me passionne aussi, je dois l’avouer. A ma grande surprise, j’ai découvert, après chaque chapitre où elle s’exprimait, une « opinion du mari » qui m’a laissé rêveur. Je ne lui connaissais jusqu’alors pas d’autre mari que moi-même, et ce personnage abstrait m’intriguait. J’avais peur qu’il ne soit psychanalyste lui aussi. C’eut été beaucoup pour un seul ménage. Mais non, ce mari me plaît assez. Un peu paradoxal, libre de préjugés, ayant lu un peu trop (à mon goût), mais semblant avoir digéré ses lectures, bien que maniaque de la citation, indulgent (sauf envers SARTRE), imprévu, assez drôle, bref : un double que j’aimerais rencontrer. Désirerais-je lui ressembler ? Je partage souvent son avis, mais je suis loin, comme disait l’autre, d’abonder toujours dans mon sens. L’opinion de la femme a plus profondément retenu mon attention. Elle est médecin et a fait une psychanalyse didactique. Heureusement elle n’exerce pas la psychanalyse, et elle n’est pas didactique. Ce double écueil est évité (et pour les lecteurs et pour le mari). Elle ne manque pas de bon sens, de sérieux, ni d’humour. Elle sait parler divers langages. Elle aborde à peu près tous les problèmes qui intéressent les gens mariés. Sauf celui du divorce et du veuvage. Pourquoi ? Elle n’a pas de prétention. Elle ne croit pas à une solution clef. Elle ne désire que faire réfléchir ses lecteurs. J’ai été le premier à la lire et vous voyez où cela m’a entraîné : à rédiger ce « Prière d’Insérer ». J’ai l’impression d’avoir été interviewé sans le savoir. Et je suis plutôt contre les interviews. Mais il ne s’agit pas ici d’un journal intime. Une femme se penche sur son mariage. Un homme en profite pour regarder aussi. Soyons discrets...