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Nous abordons toujours le problème du mal à partir de ce que les choses devraient être, et des concepts a priori de Bien et de Mal. Lytta Basset, professeure de théologie et pasteure, propose ici une tout autre voie : prendre pour point de départ l'expérience, autrement dit le moi souffrant, le mal subi par chacun de nous. En s'appuyant sur des récits bibliques et sur les paroles de Jésus, cet ouvrage fait apparaître que tout être humain possède en lui le pouvoir de pardonner, à condition qu'il accepte de mettre à nu sa blessure, de regarder vraiment ce qui s'est passé, et de tout "laisser aller". Une telle "bonne nouvelle" vaut la peine de travailler sur soi : ainsi est-on entraîné dans l'abîme d'un pardon plus originel que l'abîme du malheur dans lequel on s'était noyé.