
Le développement des civilisations des deux derniers siècles est
inédit dans l'histoire de l'humanité, et le prix à payer aujourd'hui est un
environnement dégradé, surtout marqué par le changement climatique
et la montée des eaux. Le progrès social et la santé humaine en sont déjà
affectés, engageant ainsi des enjeux de territoires.
Devant cette situation, les organismes vivants s'adaptent et mutent.
Chez l'homme, l'homéostasie compense le stress du changement.
Le cerveau social développe l'empathie. Par contre, et même sous la
pression des organisations et associations internationales, les politiques
nationales ne sont pas à la mesure des migrations et des catastrophes
annoncées qui franchissent les frontières.
Les réfugiés climatiques sont les premières victimes de la dégradation
en chaîne du climat météorologique, du climat social et du climat
sanitaire. Il faudrait d'abord renouveler le paradigme de la santé. Ensuite,
la Promotion de la Santé selon les préconisations de l'Organisation
Mondiale de la Santé pour le millénaire peut être un instrument de
référence pour traiter le traumatisme climatique et ses conséquences
pathologiques et psychosociales. Comme le terme de réfugié se réfère
toujours à celui de réfugié politique de la guerre froide, il faudrait enfin
créer un statut de réfugié climatique, pour que ce migrant retrouve du
bien-être et s'intègre au nouvel environnement qui a permis son arrivée.
Nous publions uniquement les avis qui respectent les conditions requises. Consultez nos conditions pour les avis.