La famille connait depuis un quart de siècle des mutations
considérables qui tiennent à des facteurs très
divers (économiques, historiques, sociologiques). La vie
privée est également de plus en plus médiatisée, dans
ses formes extrêmes d'aliénations ou de psychoses et
fournit un matériau fécond pour la littérature autobiographique
et romanesque. Les études rassemblées dans
ce volume entendent observer ce qu'en dit le roman
depuis les années 1980, quand le retour au récit coïncide
avec un retour en force de la famille dans la fiction. On
découvre aussi que l'imagination formelle mise en oeuvre
est à la mesure des chaos, désunions et recompositions
qui caractérisent ces infamilles.