Tout commence un matin d'avril 1970, à Phnom Penh,
au lendemain du coup d'État qui porte au pouvoir un
gouvernement favorable aux Américains. Un diplomate
français rattrape une Cambodgienne qui lui a volé de l'argent
et la ramène chez lui, de force. Cinq mois plus tard, le corps
de la jeune femme est retrouvé dans la brousse, au nord
d'Angkor. Près d'elle, un plateau rituel destiné aux offrandes.
Étrange affaire qui risque de prendre un tour politique et
provoque la rencontre de deux hommes : Boni, l'inspecteur, à
l'insatiable besoin de consolation, et Rénot, l'ethnologue qui
jouit sans culpabilité et n'attend rien de personne.
Tout commence comme un roman policier, mais François Bizot
mêle les genres pour nous emporter dans les forêts de l'arrière-pays
khmer, au coeur des Vieilles Terres, là où subsistent, cachées,
des traditions immémoriales.
Le Saut du Varan, un roman de la condition humaine, par-delà
le bien et le mal.