
UNE ÉTUDIANTE QUI NE RECULE DEVANT RIEN, UN DUEL ENFLAMMÉ SUR LA GLACE...
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Publier un article sur les magouilles financières de l’université ?
Très mauvaise idée !
Me voilà punie, expédiée au service des sports, condamnée à couvrir les matchs des Hawks, l’équipe de hockey de la fac. Et, je n’y connais rien !
C’est pénible, mais ce n’est rien comparé à leur capitaine, la super star du campus. Dès notre première rencontre, les étincelles fusent. Il me déteste ? Tant mieux, moi aussi.
Seulement, il m’obsède. Derrière l’arrogance et les provocations, il y a autre chose, une tension brûlante, un jeu dangereux.
Jordan McKay pourrait bien être le plus grand défi de ma vie, car derrière son armure glaciale, il cache beaucoup de choses...
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Extrait :
Les locaux qui sont alloués à notre journal sont situés au sixième étage d’un des plus anciens bâtiments de l’université, le genre vétuste où l’ascenseur lâche deux fois par semaine. C’est l’état lamentable de cet immeuble où se trouvent certains amphis de science qui m’a mis la puce à l’oreille et m’a poussée à traquer l’utilisation réelle de la donation de la fondation Baines. À cet instant, je suis en train de farfouiller dans d’obscurs sous-dossiers du site Internet du conseil universitaire à la recherche de comptes-rendus lorsque, soudain, la double porte des bureaux s’ouvre avec fracas, valdinguant dans le mur dans un boucan d’enfer. Tous les présents sursautent, moi comprise, alors qu’un énergumène grand, musclé et en rogne déboule en mode char d’assaut. Mes collègues s’écartent devant lui comme la Mer Rouge devant Moïse, sans rien tenter pour l’intercepter alors qu’il fonce droit dans ma direction. Le malotru se plante devant moi.
— C’est toi qui as écrit ce truc ? demande-t-il en me flanquant sous le nez mon article sur le match des Hawks.
Je reste tétanisée une seconde avant de me redresser d’un bond pour ne pas lui laisser croire qu’il peut m’impressionner.
Je ne vais pas m’effrayer pour un type mal embouché quand même !
— Il semblerait bien que oui !
Visage relevé, regard fier, solide dans mes bottes Manolo Blahnik, j’ai belle allure avec mon tailleur bleu marine et mon chemisier blanc, très pro. Seulement, je n’arrive guère qu’au menton de ce gars. Il doit approcher le mètre quatre-vingt-dix. Les épaules larges et les muscles puissants qui tendent le tissu de son tee-shirt noir à manches longues le classent, sans hésitation, dans la catégorie « hockeyeur pas content ».
Pas content du tout.
Comment fait-il pour ne pas avoir froid habillé comme ça alors que le chauffage est encore en panne ?
Question idiote concernant un mec qui doit passer tout son temps libre dans une patinoire.
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